Le milieu de terrain ivoirien effectue un bon début de saison avec le RC Lens. Quatre entraîneurs qui l’ont dirigé racontent sur lui des anecdotes qui expliquent ses performances XL. Nous en avons choisi cinq.
«Seko Fofana a été repéré par City au tournoi de Montaigu 2011. C’était la génération 95 avec les Martial, Saïd, Lenglet, Lemar… (…) Il a progressé de manière fantastique (…) sur la qualité de la première touche, la vitesse technique, la vitesse d’intention. Il a évolué de manière remarquable sur ces aspects, qui n’étaient pas au départ ses points forts.» (Jean-Claude Ciuntini, son coach, France U16 et U17)
«Il évoluait comme deuxième attaquant ou milieu excentré offensif mais je lui voyais un destin au poste de milieu axial. (…) Mais il fallait qu’il augmente sa capacité à répéter les efforts à haute intensité car il n’avait pas l’habitude, il était très attiré par le domaine offensif et il fallait lui donner les bases tactiques de replacement et de technique défensive pour ce poste qui était nouveau pour lui. (...) La prochaine étape pour lui, ça devrait être de jouer régulièrement la Coupe d’Europe. C’est encore une autre facette du métier, être capable de répéter les performances tous les trois jours alors qu’on ne s’entraîne quasiment plus.» Julien Stephan, son coach, Lorient U17)
«Chez nous, le nombre de fois où il frappait dans un match sans cadrer… Que ce soit les joueurs ou le staff, amicalement, on le chambrait. Il n’hésitait pas frapper parce qu’il se retrouvait souvent en position à 20-25 mètres. Souvent, en plaisantant, je lui disais : ‘Si un jour tu arrives à trouver le cadre, on ira manger ensemble.’» (Ghislain Printant, son coach, Bastia, 2015-2016)
«Il n’avait pas fait la prépa avec nous, il avait eu une blessure sur la fin de saison en Italie (début août 2020), la cicatrisation n’était pas totale et il avait ressenti une gêne, la veille du premier match. Quelques semaines plus tard, il était entré vingt minutes contre Bordeaux mais il avait senti une gêne au même endroit. On avait alors pris notre temps pour éviter une rechute. Il fallait qu’il se sente à 100%. (…) Cette année, il a fait une vraie préparation et, évidemment, c’est différent.» (Franck Haise, son coach actuel, Lens)
«Il a toujours fait passer le collectif de façon prioritaire, et c’est pour ça que je l’ai nommé vice-capitaine en début de saison.» (F. Haise)
La Rédaction
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