Grand espoir du cyclisme burkinabè, Paul Daumont nourrit de grandes ambitions pour le futur. Entre conquête continentale et rêve de triomphe au Tour du Faso, le coureur de l'AS Bessel voit les choses en grand. Voici quelques lignes de ses confessions en Facebook Live.
Paul, raconte-nous un peu comment tu as débarqué dans le cyclisme ?
Je suis arrivé au cyclisme un peu par hasard, par amusement. Je faisais un peu de vélo dans mon quartier après, j’ai commencé à sortir de la ville. J’ai ensuite été repéré par un club de mon quartier à Bobo-Dioulasso. Ils m’ont sponsorisé et offert un vélo.
La première fois que j’ai essayé un vélo de route, c’était début 2017. Depuis lors, le cyclisme est devenu ma passion. C’est la discipline où je me sens le mieux. J’avais un peu essayé le football avant de m'y lancer, mais, je n’étais pas aussi doué dans le foot que je le suis dans le cyclisme.
L’année dernière, tu as quitté l’AS SIFA de Bobo pour l’AS Bessel à Ouaga. Comment s'est effectuée la transition et le fait de ne pas être leader de l'équipe ?
La transition n’a pas été compliquée. C’est vrai qu’il y avait beaucoup de coureurs qui avaient un sacré palmarès. Mais, ça a été facile puisque ce sont des coureurs que j’ai eu à côtoyer dans des courses nationales. Une certaine affinité s’est déjà créée. Et puis, je suis arrivé sans prétention. J’essayais d’avoir de meilleures conditions pour m’exprimer au mieux avec l’AS Bessel. Donc, ne pas être le leader de l’équipe ne me pose pas de problème. Il n’y a pas de leader, de toute façon.
On arrive à chaque course, toujours avec l’envie de gagner. On n’est pas bien structuré, il n’y a pas de réel leader comme dans les équipes World Tour. Nous sommes plus une bande de copains qui s’arrangent pour gagner. On essaie chaque fois de faire tourner en regardant qui est en forme et qui ne l’est pas. Je peux porter le brassard de leader de l’équipe au début de la course et le passer à un autre coureur parce que je ne me sens pas bien.
Quelle est ta plus grande ambition à ce stade ?
Ce serait de remporter le championnat d’Afrique dans ma catégorie et en Seniors. C’est mon souhait le plus ardent avec la victoire finale au Tour du Faso. On essaie de toujours briller dans son pays. Pour nous, c’est le Tour du Faso qui nous intéresse le plus. Et sur le plan international, c’est d'être champion d’Afrique. C’est mon rêve à court terme.
Quel est ton club de cœur ?
L’équipe que je me verrais bien intégrer un jour, c’est la Quick Step. C’est l'équipe qui me fait le plus rêver. Chaque année, elle a un palmarès extraordinaire. Elle est en tête du classement des meilleures équipes mondiales avec les plus grands coureurs de la planète et plusieurs leaders. Cette formation a des leaders pour le Tour de France et des leaders pour les courses d’un jour… C’est une équipe complète avec une sacrée ambiance.
Quel coureur t’inspire le plus ?
C’est Peter Sagan, triple champion du monde 2015, 2016 et 2017. Je pense qu’on a à peu près le même gabarit, les mêmes prédispositions. C’est un coureur dont j'essaie de copier la manière de courir mais aussi la simplicité. C’est quelqu'un qui s’amuse beaucoup malgré le fait qu’il ait été 3 fois de suite champion du monde.
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