La 50e édition du prestigieux marathon de New York se tient ce dimanche 7 novembre. Un cinquantenaire qui verra s'aligner Kenenisa Bekele. Pour sa première participation à la course - l’Ethiopien de 39 ans la victoire et le record d'Eliud Kipchoge.
Kenenisa Bekele va courir son premier marathon de New York ce dimanche 7 novembre. Eh oui, malgré sa riche carrière, l’Ethiopien n’a jamais participé à cette prestigieuse course. Triple champion olympique et cinq fois champion du monde, l'athlète de 39 ans va essayer d'ajouter à son déjà impressionnant palmarès une victoire au très prisé rendez-vous de la Grosse Pomme. Mieux, il espère battre le record du monde de la distance (2h01'39'') détenu par le Kényan Eliud Kipchoge.
Mais l'Ethiopien n'entend pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Il se veut prudent. D'autant que le parcours ne s'annonce pas comme une partie de plaisir pour lui. «New York est une grande course de marathon, donc obtenir un bon résultat serait parfait pour moi. Il est difficile de dire si je vais pouvoir battre le record de ce marathon ou non, a-t-il confié en conférence de presse d’avant course. C'est ma première fois ici et je ne sais pas à quel point le parcours est difficile, et il n'y a pas de lièvres*, ce qui rend aussi les choses compliquées.»
Toutefois, Bekele veut oublier sa 3ème place au marathon de Berlin. Ce résultat lui est en effet restée en travers de la gorge. «La course (à Berlin il y a six semaines) a été un peu difficile pour moi parce que la veille je ne pouvais pas bien dormir et j'étais très fatigué», a-t-il justifié à World Athletics. Avant d’enchainer : «Maintenant, j'ai bien récupéré.»
Le marathon de New York vient donc à point nommé pour Bekele. Il devra néanmoins se méfier du Kényan Kibiwott Kandie. Ce dernier est certes un spécialiste du semi-marathon. Il est recordman du monde de la spécialité à Valence en 2019 (57:32). Mais, il constitue un prétendant sérieux dont les débuts en marathon seront scrutés de très près.
Le marathon de New York, c’est aussi pour les dames. Et l’une des grandes favorites est aussi une Africaine. Il s’agit de la Kényane Peres Jepchirchir. Elle avait fini 3ème au marathon de Berlin. Mais après son sacre à Tokyo (avec un temps de 2:27:20), elle veut imprimer sa patte sur le circuit. «2021 a déjà été une année magique, et je suis ravie que ce ne soit pas encore fini», a-t-elle lancé sur World Athletics.
Mais, Jepchirchir n'est pas la seule favorite de la course. Elle devra se méfier de l’Ethiopienne Ruti Aga et de la Namibienne Helalia Johannes. Ou encore de l’ancienne détentrice du record du monde du semi-marathon d'Éthiopie, Ababel Yeshaneh. Cette dernière avait triomphé à Chicago en 2019. Établissant par la même occasion son record personnel (2:20:51).
Oumar NDONGO
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