Le Maroc compte de nombreux jeunes doués de la balle blanche. Outre la pépite Sofia Essakali - un autre Marocain s’illustre sur le green : Rayan Benqlilou. L’ex-pensionnaire d’Al Maaden Golf Marrakech vient de signer deux grosses performances d'affilée aux Etats-Unis où il se perfectionne. Et il n’a pas fini d’impressionner.
Les jeunes golfeurs marocains s’illustrent au Maroc, mais aussi loin des frontières du royaume. Aux Etats-Unis notamment, ils émerveillent. La dernière belle performance porte la signature de Rayan Benqlilou, un golfeur junior (catégorie des 14-15 ans) qui a enchainé deux grosses prouesses au pays de l’oncle Sam. Sa toute dernière victoire a été obtenue lors de ‘’l’Orlando Fall Junior Open" comptant pour le "Hurricane Junior Golf Tour" organisé sur le parcours d’Eagle Creek en fin octobre. Rayan a en effet obtenu la consécration avec un score de -3.
Cet ancien pensionnaire d’Al Maaden Golf Marrakech a signé une carte de 73 puis une autre de 70 pour un total de 143 points (-3). Suffisant pour figurer en tête du classement général devant Jizhou Tian (146, -1) et Elisey Antropenko (147).
Quelques jours plus tôt, Rayan avait déjà décroché la 2e place du "Disney Fall Junior Open". Sur ce tournoi disputé sur deux tours, également à Orlando, le golfeur a signé d’abord une carte de 73 puis une autre de 76 pour un total de 149 points (+5). Cette compétition a été remportée par lhe Portoricain Darrell Santiago (+2).
Plus jeune, Benqlilou a notamment participé, en 2017, à la finale du Circuito Miguel Ángel Jiménez à Los Montesinos (Espagne). Un tournoi qu’organise la légende espagnole pour promouvoir la pratique du golf chez les plus jeunes. Le golf, Rayan l'a d’ailleurs débuté tôt. «J'ai commencé à 8 ans grâce à mon père. Il était un grand passionné de ce sport», explique-t-il. «En participant à mon premier Junior Tour Marocain à Mohammedia en 2015, je me suis classé deuxième», se rappelle le golfeur. Ce dernier a aussi participé, à juste 12 ans, à la Coupe du Trône où n’évoluent que les meilleurs golfeurs amateurs du Royaume.
Rayan Benqlilou
«Comme jeune joueur à fort potentiel, nous lui avons ouvert les portes du golf gracieusement. Il pouvait venir s’entraîner ou jouer à Al Maaden», se remémore Nicolas Barraud, Directeur d’Al Maaden Golf Marrakech interrogé par SNA.
«Lors de notre participation à la coupe du Trône, Rayan était le plus jeune joueur et a été un de nos leaders. Il est par la suite parti aux Etats-Unis pour progresser. J’ai été très heureux d’en faire le plus jeune joueur de Coupe du trône lors de la participation d’Al Maaden en 2018», a ajouté Barraud, qui a eu l’occasion de le côtoyer pendant plusieurs années.
Ledit Golf compte aujourd’hui d’autres jeunes joueurs. «Nous avons relancé une école de golf avec une trentaine de jeunes, dont un jeune passionné qui a à peine 3 ans !», nous confie le directeur.
Rayan affiche déjà l'un des meilleurs palmarès en amateurs au Maroc. Parti ensuite aux Etats-Unis, il poursuit son rêve en Floride. Et de l’ambition, le jeune garçon en a. Le plus grand de ses rêves reste à ce jour de «jouer sur le circuit européen et d'être dans le top 50 mondial d'ici quelques années». Le Marocain a aussi en ligne de mire le trophée Hassan II et rêve de signer des victoires sur le circuit européen. Il espère «être recruté par une université élite en première division dans le programme golfique aux États-Unis». En attendant, il fait partie du groupe ''Elite" de l'équipe nationale de la Fédération royale marocaine de golf, présidé par le Prince Moulay Rachid.
Rayan Benqlilou a, entre autres, remporté le "Paris Cup des US Kids" en 2016 à tout juste 10 ans. S'ajoutent une 4e place décrochée à l’Open de Venise, un match play remporté en Coupe du Trône, en plus d'un titre de champion panarabe en Égypte (2019) en individuel et par équipes. Et également deux trophées de champion et vice-champion du Maroc (2016 et 2018).
Ses entraineurs restent unanimes sur ses qualités. Mathieu Thervielle, l’un d’eux, savoure son «toucher de balle au petit jeu fantastique» et «son putting à la hauteur de son petit jeu». «Le grand jeu est solide. Il faut juste qu’il soit patient pour y arriver», conseille-t-il tout de même.
Mohamed HADJI
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