Le premier a ouvert le score. Le deuxième a déclenché l’action décisive sur le but. Et le troisième - défensivement comme offensivement - a écœuré ses adversaires. Le PSG a battu (3-1) Saint-Etienne - ce dimanche 28 novembre (15e journée) - mais il a souffert le martyre avec ce trident africain.
Le PSG a dominé (3-1) Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard, ce samedi 28 novembre, pour la 15e journée de Ligue 1. Malgré la défaite, les supporters des Verts affichaient la fierté du beau vainqueur. Avant de couler, leur équipe a longtemps résisté aux Parisiens. Malgré l’exclusion en première mi-temps (45e) de son défenseur Timothée Kolodziejczak et la présence en face des «4 fantastiques» (Mbappé-Messi-Neymar-Di Maria).
Si Saint-Etienne a tenu au milieu des vents défavorables, c’est grâce à un collectif solidaire, déterminé et plein de talents. Au milieu duquel a nettement émergé un trio africain : l’Algérien Ryad Boudebouz, le Tunisien Wahbi Khazri et le Gabonais Denis Bouanga. Deux milieux de terrain et un attaquant qui sont passés tout près de faire couler le PSG.
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— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) November 28, 2021
Il a cueilli à froid le PSG en ouvrant le score dès la 24e minute. Profitant d’un ballon mal repoussé par le gardien parisien, Gianluigi Donnarumma, l’attaquant stéphanois le crucifie du droit à bout touchant. Après l’exclusion de son coéquipier, Kolodziejczak, provoquant une réorganisation tactique des Verts, l’international gabonais était chargé de mener les contre-attaques de son équipe. Deux d’entre elles ont failli faire mouche en l’espace de 10 minutes. Chaque fois, Bouanga élimine Marquinhos avant de buter sur un autre Parisien. Achraf Hakimi d’abord (48e) puis Danilo Pereira (58e).
Si Saint-Etienne a pu ouvrir le score, c’est grâce à une excellente inspiration de son meneur tunisien. Après un contrôle aérien de toute beauté, Khazri adresse un centre de l'extérieur du pied droit dans la surface adverse, dans le dos des défenseurs parisiens. Donnarumma repousse la reprise de Kolodziejczak. Bouanga, qui était dans les parages, reprend victorieusement du droit. 1-0. L’international tunisien n’a certes pas été flamboyant face au PSG. Mais, il s’est distingué par son activité débordante et sa technique de conservation du ballon. Il a provoqué beaucoup de fautes parisiennes, surtout lorsque les Verts étaient en infériorité numérique. Et à la 37e minute, il a failli rééditer son lob-but des 68 mètres contre Metz (1-1), début novembre. Mais son missile longue portée est passé loin des buts de Donnarumma.
Avec le gardien Etienne Green, il aura été le Stéphanois le plus en vue lors du duel avec le PSG. Un véritable pivot du jeu des Verts. Précieux pour gêner les combinaisons offensives parisiennes, le milieu algérien s’est également montré incontournable lors des phases de sortie de la balle depuis la surface de Saint-Etienne et pour alimenter ses attaquants. Si Danilo n’était pas intervenu in extremis, Boudebouz (48e) aurait offert le doublé à Bouanga et permis à son équipe de mener 2-1. A la 61e, il a écœuré Neymar notamment en le poussant à s’en prendre à ses jambes à plusieurs reprises. Preuve de son impact dans le dispositif de Claude Puel, le coach des Verts, le PSG a marqué les deux buts de sa victoire après sa sortie (72e) suite à des crampes.
La Rédaction
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