Cameroun, en quête d’une première étoile à domicile

Cinquante ans après, le Cameroun abrite à nouveau la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN). En 1972, les Camerounais n’avaient pas pu monter sur le podium devant leur public, terminant quatrième après une défaite contre le Mali pour le match de la 3^e place. C’est 12 ans après, en Côte d’Ivoire, que les Lions indomptables décrocheront leur première étoile. Ils en comptent aujourd’hui cinq (seule l’Egypte fait mieux avec 7 sacres). La dernière a été d’ailleurs remportée en 2017 chez le voisin gabonais. Raillée et moquée pour sa faiblesse au début du tournoi, la génération Bassogog, Toko Ekambi, Ngadeu, Choupo-Moting, Vincent Aboubakar… a tour à tour déjoué les pronostics à chacune de ses sorties pour finir au sommet.

Cinq ans après, la colonne vertébrale est toujours là mais sur le banc Antonio Conceiçao a remplacé le tacticien Hugo Boss. Le Cameroun n’est toujours pas favori, même à domicile. Pourra-t-il refaire le même coup qu’à Libreville ? Les générations gagnantes des Lions indomptables ont, en tout cas, décroché deux titres (84-88 et 2002-2002), à chaque fois. Depuis l’Egypte en 2006, aucune nation ne s’est cependant imposée à domicile. Sept y sont parvenues par le passé (Egypte, Tunisie, Afrique du sud, Nigeria, Ghana, Ethiopie et Soudan).

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— CAF (@CAF_Online) November 24, 2021

Burkina Faso, des Etalons à la rude réputation

Il y a toujours dans les tournois, des équipes que l’on n’aime surtout pas se coltiner. Pas parce qu’elles sont sacrément fortes ou qu’elles gagnent le plus souvent. Mais juste parce qu’elles sont toujours diablement solides et très difficiles à manœuvrer. Le Burkina Faso est dans cette catégorie. Les Etalons ont en effet cette rude réputation. Pourtant, dans les faits, en 11 participations à une phase finale de CAN, huit fois, ils n’ont pas dépassé le 1^er tour.

A chaque fois qu’ils ont passé ce cap cependant, c’était pour cavaler très loin : quatrième à domicile en 1998, vice-champion en Afrique du sud en 2013 et sur la dernière marche du podium au Gabon en 2017. Les Burkinabés arriveront au Cameroun le moral gonflé à bloc. Ils n’ont pas réussi à se qualifier aux barrages du Mondial 2022, certes. Mais sous la houlette de leur coach local Kamou Malo, ils ont tenu la dragée haute, deux fois (1-1 et 2-2), à l’Algérie, championne d’Afrique en titre et invaincue depuis 2018.

Au Cameroun, le Burkina Faso essaiera donc de sortir de la phase de groupes pour la 4^e fois et faire aussi un nouveau bon coup. Excepté Bertrand Traoré qui prend un peu de rouille depuis son éclosion à la CAN des moins de 17ans qu’il offre à son pays en 2011, l’équipe n’a pas de grandes stars. Mais coach Malo peut compter sur des tauliers comme le défenseur central Edmond Tapsoba (Bayern Leverkusen), de jeunes talents à l’image d’Abdoul Fessal Tapsoba (20 ans, 4 buts en 6 sélections) et d’Issa Kaboré (Troyes). Ou des habitués des compétitions africaines à l’instar d’Issoufou Dayo et Djibril Cheikh Ouattara, vainqueurs de la Coupe de la Confédération 2020 avec la RS Berkane (Maroc).

Cap-Vert, un dangereux outsider

Les Requins Bleus sont de retour. Après ses deux premières participations consécutives en 2013 et 2015, le Cap-Vert a, en effet, raté les deux dernières éditions. Les Cap-verdiens ne reviennent certainement pas pour faire de la figuration. Ils ont les moyens de dépasser au moins la phase des poules comme en 2013 et d’être en 8^e de finale. Ils l’ont prouvé lors des qualifications pour la CAN 2021 en dominant le Cameroun à Praia (3-1) après l’avoir accroché 0-0 à Yaoundé.

Dans les éliminatoires au Mondial 2022, ils ont aussi titillé le Nigeria jusqu’au bout, réussissant à tenir en échec les Super Eagles à Lagos lors de la dernière journée (1-1). Il fallait cependant gagner pour leur passer devant et se qualifier aux barrages. A la CAN 2021, Ryan Mendes, présent lors du quart de finale en 2013, sera encore le fer de lance. A 31 ans, il est toujours l’atout offensif numéro 1 des Requins. Avec l’autre vieux briscard Julio Tavares (34 ans).

Ethiopie à la poursuite du lustre d’antan

Les plus jeunes ne le savent certainement pas mais l’Ethiopie, c’est 10 qualifications en phase finale de CAN et une étoile que recherchent encore le Sénégal, le Mali et aussi la Guinée. Cette Ethiopie qui gagne, c’était au tout début de l’histoire de la compétition, lorsque ce pays de l’Afrique de l’Est était la place forte du football continental.

Les Walyas finissent deuxièmes de la 1^ère édition jouée au Soudan à trois en 1957 avec l’Egypte et le pays organisateur. Ils remportent la troisième disputée à domicile en 1962 avant de connaître le déclin et ne pratiquement plus ressortir la tête de l’eau. Absente de la phase finale de la CAN entre 1980 et 2013, se qualifier est désormais le principal objectif de l’Ethiopie.

Considérée comme l’équipe la plus faible de ce groupe A, elle essaiera donc de jouer les trouble-fêtes. Sur la route de Cameroun 2021, les Walyas ont par exemple réussi à dominer la Côte d’Ivoire il y a deux ans (2-1). Ils ont aussi cartonné le Niger (3-0) et Madagascar (4-0). Et pour leurs deux derniers matchs officiels (qualifications au Mondial 2022), les hommes de Webelu Abate ont neutralisé le Ghana (1-1) et le Zimbabwe (1-1). Avec des joueurs qui évoluent pour la plupart en Ethiopie ou en Afrique du sud.

Demba VARORE

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A la fin de son concours de triple saut aux JO, Hugues-Fabrice Zango a éprouvé une petite déception. L’Etalon voulait vraiment la médaille d’or. Mais le Portugais Pedro Pichardo était à son top niveau à Tokyo (17,98 m). En se limitant à 17m47, le Burkinabé s’est alors contenté de la médaille de bronze. On peut comprendre l’insatisfaction de Zango qui venait pourtant d’offrir à son pays, le Burkina Faso, sa première médaille olympique. Au Japon, l’athlète de 28 ans était très loin de ses meilleurs bonds. Juste un mois avant la compétition quadriennale, il venait en effet d’améliorer son record d’Afrique du triple saut en plein à air, au meeting de Székesfehérvár, en Hongrie. L’Etalon fait ainsi passer la meilleure marque africaine dans cette discipline de 17m66 à 17m82.

Zango, 1er athlète de l'histoire à dépasser les 18m en salle

La déception de Hugues-Frabrice Zango pouvait aussi se comprendre au vu de sa saison en salle stratosphérique. Dès le mois de janvier en effet, l’Etalon a montré à la concurrence qu’il fallait compter sur lui. Deuxième meilleur performeur en 2020, il démarre sa saison en salle par un record du monde. Le 16 janvier 2021, le Burkinabé a ainsi battu le record du monde en salle (indoor) qui appartenait à son entraîneur Teddy Tamgho depuis 2011.

Alors que l’ancien sauteur français avait fixé la limite à 17m92, Zango l’a repoussé jusqu’à 18m07. Il devient donc le premier triple-sauteur de l’histoire à dépasser les 18 mètres en salle. Historique. Mais c’est loin de le rassasier. A 28 ans, et malgré un doctorat en génie électrique à préparer, l’athlète espère être sur le podium aux prochain Mondiaux d'athlétisme d’Oregon en 2022. Et cette fois sur la plus haute marche.

Demba VARORE

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L’Algérie est la bête noire du Burkina Faso. les deux équipes viennent de se quitter sur un match nul 2-2. Ce qui permet aux Fennecs de se qualifier pour les Barrages du Mondial. Mais pour les Burkinabè, c’est une nouvelle chance d’aller à la Coupe du monde qui s’éloigne. En 2014 déjà, les Etalons étaient à deux doigts de se qualifier pour le Mondial au Brésil. Mais ils ont été éliminés…par l’Algérie à l’issue d’un match controversé.

Pour ce 2ème tour de qualification, les regrets sont d’autant plus amers. Le Burkina Faso a tenu tête à l’Algérie durant leurs deux confrontations (1-1 à l’aller, 2-2 au retour). et le plus frappant durant les deux rencontres, c’était la maîtrise burkinabè. Deux fois, ils ont regardé l’Algérie droit dans les yeux. Ne finissant d’ailleurs qu’à deux points de l’Algérie (14 pts pour les Fennecs, 12 pour les Etalons).

Algérie 🇩🇿 2-2 Burkina Faso 🇧🇫

Le doute s'empare du stade Mustapha Tchaker de Blida. Le public est froid.

85'

Il reste 1 but pour les Étalons du Burkina Faso pour passer aux barrages des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022.#ALGBFA #WCQ2022 #FIFAWCQ2022 pic.twitter.com/KWpxQqSG5t

— Ablam GNAMESSO 🌍® (@AblamGnamesso) November 16, 2021

Le Burkina Faso a une équipe d'avenir

Le Burkina Faso a par ailleurs en respect aux Champions d’Afrique en titre avec un effectif totalement décimé. Puisqu’il manquait 6 joueurs à l’équipe. Lassina Traoré, Abdoul Tapsoba, Bertrand Traoré, Yacouba Songne, Jean Fiacre Botué Kouamé et Mohamed Konaté étant absents pour cause de blessures.

Pourtant, le Burkina n’a pas à rougir de sa performance. Bien au contraire. Les Etalons ont montré beaucoup de talent dans cette campagne de qualification. Ils peuvent même s’appuyer sur ces matches pour envisager un avenir radieux. Celui–ci est symbolisé par le défenseur Edmond Tapsoba. Ce dernier, malgré ses 22 ans, est l’un des meilleurs défenseurs de la Bundesliga avec le Bayer Leverkusen. Le Burkina Faso tient peut-être l'un des futurs meilleurs défenseurs d'Afrique, ou du monde.

Il y a également l’attaquant Abdoul Tabsoba. Le joueur de 20 ans avait martyrisé la défense algérienne à l’aller, marquant le but burkinabè. Sa présence pour le match retour aurait pu aider son équipe. on pense également à Lassina Traoré, l’attaquant du Chakhtar Donetsk. Sa grave blessure au genou va clairement impacter les Etalons.

Nul doute que cette équipe du Burkina Faso sera suivie lors de la prochaine CAN 2021. Elle est dans le Groupe A avec le Cameroun, l’Ethiopie et le Cap-Vert. Et si elle continue sur sa lancée, les grosses cylindrées voudront forcément l’éviter.

Oumar NDONGO

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A 90 minutes des barrages. Après une campagne qualificative disputée, l'Algérie et le Burkina Faso se retrouvent pour ce qui sera la « finale » de ce groupe A des éliminatoires au Mondial 2022. Tous deux invaincus, Fennecs et Etalons veulent arracher le 7ème ticket qualificatif. Et pour l'heure, avantage aux Algériens. Leaders de la poule et avec 2 points d'avance, les coéquipiers de Riyad Mahrez peuvent voir venir. Un match nul leur suffit pour atteindre leur objectif. Mais ils voudront à coup sûr marquer les esprits et surtout s'imposer avec la manière, histoire de régler quelques comptes.

Car il faut dire que l'avant-match a été marqué par des passes d'armes par médias interposés et des piques du camp burkinabé envers leurs adversaires. La plus marquante étant celle du sélectionneur, Kamou Malo, qui a évoqué un manque d'humilité des Algériens. Il n'en fallait pas plus pour déjà lancer un match qui était loin d'avoir débuté. Autre épisode aussi, avec la pression mise en coulisses par les Etalons pour faire délocaliser cette rencontre. Pointant du doigt la mauvaise qualité de la pelouse, les Burkinabés ont tenté leur chance pour voir le match se jouer hors d'Algérie, en vain.

Kamou Malo : « Jouer crânement nos chances en Algérie »

Et c'est justement au terrain de parler à présent. Pour l'occasion, Djamel Belmadi a grandement étudié son adversaire. Le sélectionneur de l'Algérie s'est même montré un brin provocateur à son tour en annonçant la composition qu'allait aligner son homologue. « Même s'ils avaient gagné face au Niger, le Burkina Faso aurait du gagner ici pour accéder au barrage du mois de mars. On s'y était préparés. Seule une défaite de leur part aurait pu changer foncièrement la donne. On est à trois matches de la Coupe du monde. Il faudra faire le nécessaire demain pour rester en course », a-t-il ensuite prévenu.

La Coupe du monde, un rêve que caresse également le Burkina Faso, mais qui passe nécessairement pas une victoire. « On va jouer crânement nos chances en Algérie. Même si on gagnait ici (contre le Niger, ndlr), il fallait qu’on aille gagner à Blida. Le problème reste entier. Seulement qu’on part sur le plan mental, un peu diminué sinon, c’est toujours la même chose », a analysé Kamou Malo. Pour réussir l'exploit, le sélectionneur pourra compter sur le retour de son gardien Hervé Koffi. Un apport de taille qui pourrait peser dans la balance. Les fameux petits détails qui peuvent faire de grandes différences...

Mansour LOUM

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Il y aura du suspense jusqu'au bout dans le groupe A des éliminatoires au Mondial 2022. A égalité en tête de la poule avec 10 points au compteur, mais avec une différence de buts favorable aux Verts, Algériens et Burkinabés vont en découdre avec le Niger et Djibouti. Deux rencontres déjà aux allures de match couperet pour les deux formations, dans l'obligation de s'imposer pour conserver toutes leurs chances de qualification en barrages.

La pression sera sans doute moindre sur les épaules des Algériens. Larges vainqueurs de Djibouti lors du match aller (8-0), les hommes de Djamel Belmadi devraient sauf surprise disposer d'un adversaire à leur portée. En conférence de presse, le sélectionneur a d'ailleurs laissé entendre qu'il fera tourner son effectif. Les champions d'Afrique veulent se préserver. Benlamri, Bensebaïni et Zerrouki devraient être laissés au repos, en raison de la menace de suspension qui pèse sur eux, et qui pourrait les priver du choc face au Burkina Faso.

L'Algérie ne veut pas lever le pied contre Djibouti

Des changements certes, mais hors de question d'aligner une équipe B pour Belmadi. « Ce n'est pas parce que Djibouti n'est pas l'équipe la plus coriace et qu'ils n'ont aucun point que nous allons lever le pied », a prévenu le sélectionneur. « Nous allons jouer avec le sérieux et l’envie de faire le boulot bien comme il faut. Il faut montrer du respect à chaque adversaire ». Un match qui, s'il est abordé avec sérieux, devrait découler sur un nouveau succès et ainsi porter la série d'invincibilité de l'Algérie à 32 matchs sans défaite.

Un scénario qui pousserait alors le Burkina Faso à devoir s'imposer devant le Niger pour rester maître de son destin. Les Etalons suivent le rythme infernal des Algériens et peuvent s'offrir leur finale tant attendue. Mais, ils seront privés de deux éléments clés durant leur campagne qualificative : Bertrand Traoré et Hervé Koffi. Deux forfaits de taille pour les Etalons, même si Kamou Malo se veut résolument optimiste. « Ils ont débuté l’aventure avec nous, j’aurai aimé terminer ensemble. Mais, à quelque chose malheur est bon. Ce n’est pas parce que nous avons des blessés que le Burkina va tomber », a concédé le sélectionneur de 58 ans. Ses poulains tenteront de lui donner raison sur le terrain face au Mena du Niger, pour avoir leur finale tant attendue mardi à Blida.

Mansour LOUM

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Alors que le Sénégal et le Maroc ont déjà assuré leur qualification pour les barrages de la Coupe du monde 2022, huit autres tickets restent à décrocher dans la zone Afrique. Un duel va particulièrement attirer l'attention, celui entre l'Algérie et le Burkina Faso. A la lutte en tête du groupe A avec 10 points chacune, les deux équipes risquent de se disputer le billet qualificatif lors de la dernière journée de la phase de groupes. A cette occasion, les Algériens vont recevoir les Burkinabés le 14 novembre à Blida.

Un choc que le sélectionneur des Etalons, Kamou Malo, attend de pied ferme. Alors que les champions d'Afrique ont les faveur des pronostiques, le technicien attend créer la surprise. Et même prendre une petite revanche… Ce dernier n'a pas digéré l'attitude des Verts après le match nul entre les deux équipes, lors du match aller à Marrakech (1-1). Et il ne s'est d'ailleurs pas fait prier de le clamer lors d'un entretien diffusé par la chaîne BF1.

"Ils croyaient qu'ils allaient nous marcher dessus"

"J’ai toujours été serein, je ne vois pas pourquoi je devrais trembler face à l’Algérie. Ils peuvent avoir plus d’arguments que nous, mais le match se jouera sur la vérité du jour du match, et du terrain", a d'abord fait savoir Kamou Malo, avant de revenir sur ce match à Marrakech et ce qu'il juge être un manque d'humilité de la part de ses adversaires. "J’ai ressenti un vrai manque d’humilité de leur part et envers nous, ils croyaient qu’ils allaient nous marcher dessus. Après ce nul, ils disaient qu’ils étaient mécontents, qu’ils allaient porter plainte contre les arbitres. Tout cela est un manque d’humilité et un manque de respect pour nous", a-t-il lancé.

De quoi lancer les hostilités avant les retrouvailles lors de la dernière journée de ces éliminatoires. Un match que Kamou Malo a déjà coché dans son agenda et veut voir son équipe remporter. Mais avant cette finale du groupe, il faudra d'abord battre le Niger lors de la 5ème journée, un impératif. "C'est ce match qui va nous amener vers cette petite finale contre l’Algérie. Si je gagne face au Niger, je serais à 13 points et à égalité avec l’Algérie", a d'ailleurs rappelé le sélectionneur. Un discours qu'il va devoir à présent faire passer à ses joueurs. Histoire d'éviter une mauvaise surprise avant le duel tant attendu en Algérie.

Mansour LOUM

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