Cette fois, la Guinée rêve grand. Le Syli handball féminin souhaite ramener du Cameroun un bon résultat. Il s’agira pour Djénaba Tandjan et ses coéquipières de faire mieux qu'en 2018 au Congo Brazzaville, où le Syli avait fini à la 6ème place. Une légère contreperformance à l’époque causée, dit-on, par une mauvaise préparation. Cette fois, rassure le président de la fédération guinéenne de Handball, Paye Camara, tout a été mis en œuvre par le gouvernement. « Nous venons de finir le stage de Conakry. Maintenant, le second regroupement se fera à Paris avant de partir au Cameroun. L’objectif c’est de partir chercher la phase qualificative à la Coupe du monde de handball parmi les 5 grandes nations qui vont représenter le continent africain. Nous avons constaté lors des éditions 2014, 2016, 2018 et 2020 que pour gagner une compétition, il faut se préparer», note-t-il.
Chez les joueuses, c’est aussi la même impression. La capitaine de l’équipe, Djénaba Tandjan, s’est réjouie des moyens mis à la disposition de l’équipe pour la préparation : « Les installations sont bonnes. Nous avons bien travaillé avec l’entraîneur et tout s’est bien passé. Si nous sommes là c’est pour arranger les petits détails avant de nous lancer dans cette compétition. L’objectif est clair, c’est de se qualifier à la phase finale de la coupe du monde de handball et atteindre le dernier carré ou la finale », informe Djénaba Tandjan.
Interrogés sur le point fort de l’équipe, les joueuses et le staff technique mentionnent tous « la bonne et longue vie du groupe ». Pour le sélectionneur Jean Louis LEBLANC, le fait que les filles se connaissent et se côtoient depuis longtemps constitue une bonne chose.
En effet, depuis la Can jouée au Congo Brazzaville, les Guinéennes auraient suffisamment gagné en expérience, note la capitaine : « Lors de la dernière Can, il n’y avait pas mal de nouvelles joueuses, c’était un nouveau groupe, on ne se connaissait pas bien, et là vraiment c’est l’expérience qui va primer pour cette prochaine compétition. On a eu deux ans et demi pour nous préparer parce que la Can elle a été repoussée. Donc l’expérience ça va être notre force oui », annonce, convaincue, Djénaba Tandjan.
C'est un total 28 joueuses dont 19 venues de France et 9 issues du championnat local qui prennent part à ce stage. La moyenne d’âge est de 23 ans. Les 80% sont à leur 2e ou 3e coupe d’Afrique des nations, un atout important pour la capitaine Djenab Tandja. Le stage de l’équipe nationale féminine, débuté le 15 mars, a pris fin ce 20 mars.
Mama SWAREY
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