Après la défaite (4-2) contre Galatasaray en Ligue Europa - son douzième match sans but - l’entraîneur de l’Olympique de Marseille a donné la recette à son jeune attaquant pour retrouver le chemin des filets. Dans la surface - «se calmer».
Corrigé (2-4) sur le terrain de Galatasaray, jeudi 25 novembre, l’Olympique de Marseille (OM) est éliminé de la Ligue Europa sans gloire. Zéro victoire en cinq matches. Il ne reste aux hommes de Jorge Sampaoli qu’à accrocher un ticket pour la Ligue Europa Conférence. Pour ce faire, ils doivent éviter de perdre face au Lokomotiv Moscou, le 9 décembre au Vélodrome (6e journée). Comme Milik, son associé sur le front de l’attaque olympienne contre les Turcs, Guendouzi et Saliba, Bamba Dieng était noté 5 par L’Equipe. La meilleure de la soirée côté français. Mais, l’international sénégalais n’a pas rempli sa fonction première : marquer des buts.
Et cela faisait douze matches que ça dure. SNA a tiré la sonnette au lendemain du bide d’Istanbul. Diagnostiquant cette efficacité perdue de Dieng (3 buts en L1), son coach, Jorge Sampaoli, pointe la précipitation. Le virus des jeunes footballeurs ambitieux, selon son constat.
«Le plan était d’avoir ces deux joueurs (Dieng et Milik) pour fixer les défenseurs centraux, ce qui a été très bien fait, et Gerson derrière, un petit peu plus libre pour profiter des espaces laissés par les deux», a rappelé le technicien argentin, cité par La Provence. A l’arrivée : cinq occasions nettes, zéro but pour le Sénégalais. Deux opportunités, deux buts pour le Polonais. Insuffisant. L’OM s’incline et quitte la scène.
Le debrief de Jorge Sampaoli : «On peut comparer les deux attaquants. L’un, Bamba Dieng, a été un poison pour l’adversaire et les a mis en grande difficulté. L’autre, ’Arek’, a été beaucoup plus finisseur. Dieng a un futur incroyable, il s’est créé cinq grosses occasions claires, qu’il s’est créées quasiment tout seul. Malheureusement, il n’a pas pu marquer. ’Arek’ en a eu deux et il a marqué.»
Le coach phocéen poursuit : «Voilà la différence entre un attaquant consolidé, comme Milik, qui revient d’une longue blessure, et un jeune qui grandit, continue d’apprendre, était au centre de formation il n’y a pas si longtemps et a un grand avenir devant lui.» Le technicien ajoute : «Il doit se calmer au moment de finir ses actions, malgré sa très bonne technique. Parfois, il essaye de finir trop vite mais ça arrive avec de jeunes buteurs.»
La situation de Bamba Dieng n'est pas inédite dans le Vieux Port. Un ancien attaquant de l’OM avait connu le même syndrome que le Sénégalais avant d’en guérir pour finir par empiler les buts et devenir une légende du club. Il s’agit de Jean-Pierre Papin. Aidé en cela par un coéquipier plus expérimenté. «Quand Klaus Allofs est arrivé, il lui a appris à ralentir à l’approche du geste final, pour respirer et s’appliquer, a confié à La Provence Gérard Gili, ancien joueur et coach de l’OM notamment. Klaus était un géant dans la finition et il a transmis son savoir à Jean-Pierre.»
Pour le moment, c’est Dimitri Payet qui semble adosser ce rôle pour Bamba Dieng à Marseille. Absent à Istanbul, il est dans le groupe de Sampaoli pour la réception de Troyes au Vélodrome, ce dimanche 28 novembre, (15e journée de Ligue 1).
La Rédaction
L’article est apparu en premier sur Sport News Africa.
Warning: Undefined array key "preview" in /var/www/vhosts/sportnewsafrica.com/archive.sportnewsafrica.com/wp-content/plugins/oxygen/component-framework/components/classes/comment-form.class.php on line 79