Les Africaines se sont bien illustrées aux Jeux olympiques Tokyo 2020. Et comme d’habitude, c’est en athlétisme où elles ont brillé. Le continent a glané 23 médailles dont 10 remportées par les femmes dans cette discipline.
Les Kenyanes raflent cinq médailles dans la capitale japonaise pour assoir la domination des Africaines dans ces JO. La reine du demi-fond Faith Kipyegon conserve en effet, son titre sur 1500 m avec un nouveau record olympique (3mn53s11). Ses compatriotes Perez Chepchirchir et Béatrice Kosgei réalisent le doublé au marathon. Elles terminent respectivement première et deuxième.
D’autres Kenyanes visaient l’or mais elles ont échoué. N’empêche, elles sont rentrée avec des breloques. C’est le cas de Helène Obiri qui se contente de l’argent au 5000 m. Hyvin Jepkemoi est médaillée de bronze au 3000 m steeple. Le titre revient à l’Ougandaise Peruth Chemutai. L’athlète de 22 ans offre à l'Ouganda sa première médaille d’or olympique de l’épreuve.
Christine Mboma s'adjuge l’unique médaille de la Namibie à ces Jeux. La sprinteuse de 18 ans finit à la deuxième marche du podium au 200 m. Une victoire qui envoie un message fort à ses concurrents. L'athlète hyperandrogéne a été contrainte d'abandonner sa distance de prédilection, le 400 m pour se concentrer sur le 200 m. Et voilà maintenant qu'elle est vice-championne olympique de la distance.
Les Éthiopiennes par contre, ont été quasi absentes à Tokyo. Elles ont été éjectées des premières places sur les courses de fond. Elles remportent tout de même deux médailles de bronze. Gudaf Tsegay terminent troisième au 5000 m. Sa compatriote Letesenbet Giday, ultra favorite du 1000 finit également troisième.
Pour sa première apparition aux JO, le karaté a plutôt réussi à l’Égypte. Feryal Abdelaziz est entrée dans l’histoire en devenant la première égyptienne médaillée d’or olympique. La karatéka de 22 ans s’impose dans la catégorie des moins de 61 kg. Elle est d’ailleurs la seule médaillée d’or de l’Égypte à Tokyo. Sa compatriote Giana Lofty (-61 kg) remporte le bronze dans l’épreuve du kumité.
La taekwondoiste Hedeya Malak (-67 kg) offre également aux pays des Pharaons une médaille de bronze. Sur les six médailles égyptiennes, trois ont été remportées par les dames.
Une autre africaine a brillé sur les tatamis. Il s’agit de l’Ivoirienne Ruth Gbagbi qui est d’ailleurs l’unique médaillée de son pays aux JO. Comme en 2016, la taekwondoïste de 27 ans s’adjuge du bronze dans la catégorie des -67 kg.
La Sud-africaine Tatjana Schoenmaker surclasse le 200 m brasse. La nageuse de 24 ans finit sur la plus haute marche du podium et pulvérise le record du monde en 2mn18s95. Schoenmaker est également vice-championne olympique du 100 m brasse. Sa compatriote Bianca Buitendag écrit son nom en lettre d’or en gagnant l’argent au surf. Elles sont d’ailleurs les seules médaillées de la Nation arc-en-ciel.
Itou pour le Nigéria qui a récolté deux médailles de bronze. Il s’agit d’Ese Brume au saut en longueur et de Blessing Oborududu (-68 kg) en lutte libre.
Belle moisson des africaines. Rendez-vous donc à Paris 2024 pour augmenter la cagnotte.
Amy WANE
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